L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié, en juillet 2016, son rapport d’expertise concernant l’exposition aux ondes radiofréquences et la santé des enfants.
Dans sa conclusion, l’ANSES indique que les données actuelles « ne permettent pas de conclure à l’existence ou non d’effets des radiofréquences chez l’enfant sur le comportement, les fonctions auditives, le développement, le système reproducteur mâle et femelle, le système immunitaire et la toxicité systémique, ni d’effets cancérogènes ou tératogènes ». En revanche, l’Agence conclut à un effet possible sur les fonctions cognitives (mémoire, fonctions exécutives, attention) des enfants et sur leur bien-être en précisant toutefois, pour ce qui est du bien-être, que les effets observés pourraient davantage être liés à l’usage des téléphones mobiles plutôt qu’aux ondes. Concernant les téléphones mobiles, l’Agence recommande de « réduire l’exposition des enfants, en préconisant un usage modéré et en privilégiant le recours au kit mains-libres »
Concernant la caractérisation de l’exposition des enfants, l’Agence précise que « les travaux d’expertise ont mis en évidence que les enfants pouvaient être plus exposés que les adultes, en raison de leur petite taille, de leurs spécificités morphologiques et anatomiques et des caractéristiques de certains de leurs tissus ». Sur cette base, l’Agence recommande de reconsidérer les niveaux de référence (valeurs limites d’exposition ‘environnementale’), « c’est-à-dire liées à des sources lointaines (telles que les antennes relais de téléphonie mobile ou les émetteurs de radio et télédiffusion) » afin « d’assurer des marges de sécurité suffisamment grandes pour protéger la santé et la sécurité de la population générale, et tout particulièrement celles des enfants ».
Pour connaitre l’intégralité de la position de l’ANSES :
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